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Frédéric Carrère, Carrère : "Nous travaillons aussi bien sur des opérations à prix élevés qu’en zones ANRU"

Publié le 11 mai 2018

Créé à Toulouse, Carrère y déploie toujours une forte activité, et s’est étendu sur l’ensemble du territoire. Son président, Frédéric Carrère, revient pour nous sur les spécificités du groupe, comme sa contribution à d'importantes opérations d'aménagement urbain.

Frédéric Carrère, Président, CarrèrePouvez-vous nous décrire Carrère ?

Le groupe a débuté il y a 23 ans en vendant aux investisseurs, et à ainsi développé une expertise du marché locatif. Originaire de Toulouse, le groupe a pu s’étendre tant en implantations qu’en prestations. Une structure de services immobiliers a été créée en 1997 baptisée Loft One. Elle prend en charge transaction, location, gestion de copropriétés et gérance. Elle compte aujourd’hui parmi les dix plus importants administrateurs de biens en France. Les implantations sont réparties sur tout le territoire avec des bureaux à Bordeaux, Nantes, le Havre, Annecy, Lille, Aix-en-Provence et Neuilly-sur-Seine.

En 2010, pour élargir la pertinence de nos propositions, nous avons créé le concept « cœur marchand » qui entend rapprocher les commerces et services des habitations. Il est destiné aux opérations de renouvellement urbain.

Le groupe compte près de 500 collaborateurs dont une centaine est vouée à la promotion immobilière. En 2018, Carrère devrait livrer 1500 logements sur 40 opérations.

Comment abordez-vous un nouveau projet ?

Il est important d’identifier la cible, c’est-à-dire le type de clientèle qui pourra acheter. Cela permet d’estimer un prix de vente théorique, lequel va conduire la conception. Aujourd’hui un T3 peut difficilement se vendre au-delà de 170 000 €, et le pouvoir d’achat disons d’une famille monoparentale (il y en a de plus en plus) a du mal à suivre. Il faut trouver l’équilibre.

Nous travaillons aussi bien sur des opérations à prix élevés qu’en zones ANRU. Nous nous adaptons au cas à traiter. Nous réalisons par ailleurs des opérations vendues en bloc aux bailleurs sociaux.

Un principe nous guide, c’est la prudence. Nous sommes un groupe indépendant, nous n’avons pas derrière nous la puissance d’un groupe financier, comme d’autres. Cela conduit, en particulier, les rapports que nous entretenons avec les aménageurs publics.

Ils sont d’importants interlocuteurs pour vous ?

Le foncier est très difficile à trouver et les aménageurs publics en sont évidemment bien pourvus. Mais leurs exigences sont importantes et pourraient parfois nous emmener trop loin. Il faut trouver un terrain d’entente, et ce n’est pas toujours simple ! Il faut trouver les arguments pour enlever les marchés.

Quelques exemples d’aménagement urbain qui vous tiennent à cœur ?

La communauté Nantes Métropole nous a confié l’aménagement du quartier Nametis. C’est un bon exemple de mixité avec 89 logements dont 24 logements sociaux et 17 seniors, un bâtiment de bureaux de 4000 m², un espace commercial de 3170 m² géré par nous, un supermarché et une dizaine de boutiques (pharmacie, boulangerie…).

Autre exemple à Toulouse, l’aménageur Oppidea nous a confié la maîtrise d’ouvrage de l’îlot principal de la ZAC Empalot-Garonne. C’est un projet emblématique ANRU au cœur de la ville qui comprend 2850 m² de surfaces commerciales, 128 logements du T1 au T5 dont 46 privés (tous vendus) avec aussi des espaces collectifs partagés, un jardin paysager… Ce projet nous a valu la Pyramide d’argent et le prix de la mixité urbaine.

Nous sommes aussi présents sur un écoquartier à Balma, dans la banlieue toulousaine. Ce type de projet représente sans doute l’avenir de nos métiers, même s’il représente des contraintes nouvelles.

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