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Acheter dans un écoquartier

Publié le 12 mai 2021

L’écoquartier, ayant pour vocation d’améliorer la qualité de vie des usagers, séduit incontestablement. Son succès repose sur des axes différenciants dans le paysage urbain. Zoom sur cet investissement immobilier pas comme les autres…

Fondements et objectifs de l’écoquartier

La démarche écoquartier a vu le jour en 2009 sous l’impulsion du ministère du logement et l’habitat durable. En 2011, le label écoquartier est adopté par le ministère du développement durable et de l’énergie, aujourd’hui connu sous le nom de ministère de la transition écologique.

Le référentiel écoquartier est né. Il donne un cadre à ce modèle urbain, qui s’apparente à un quartier « durable » en cœur de ville. L’objectif de l’écoquartier est de répondre aux enjeux du développement durable sur le plan social, économique et environnemental.

En effet, l’écoquartier offre à ses habitants un mode de vie résolument tourné vers l’avenir, la planète et le « mieux vivre ensemble ». Tentant n’est-ce pas ? Voyons cela de plus près !

Particularités d’un écoquartier

Aussi variés soient-ils, les écoquartiers se repèrent facilement dans l’environnement urbain, grâce à des particularités qui leur sont propres, et dont vous allez voir qu’elles rendent la vie des résidents bien agréable.

Tout d’abord, l’intérieur d’une écoquartier invite à la quiétude. Les véhicules n’en font donc pas partie et sont garés à l’extérieur. Au sein de ces « quartiers verts », on privilégie le la marche à pied, le vélo et les transports en commun alternatifs.

Les habitations, quant à elles, sont économes en énergie avec une bonne isolation thermique et phonique. On y retrouve notamment l’utilisation de l’éolien ou du solaire, mais également l’emploi de matériaux durables, recyclés ou biosourcés.

On encourage également la mixité sociale avec des logements de toutes tailles : studio, appartement, maison, villa, rien ne manque à l’appel. La mixité homme femme, mais également la mixité intergénérationnelle et culturelle sont de mise.

Dans cette optique, la création d’une vie associative, commerçante, sportive est encouragée. Des espaces communs de loisir, des écoles, des cinémas, des magasins, maintiennent le lien social fort entre les habitants et multiplient les initiatives solidaires.

La gestion des déchets et de l’approvisionnement en eau est l’affaire de tous. Le réemploi, le recyclage, l’apprentissage des techniques de compostage, la mise en place de récupérateurs d’eau, sont une des multiples réponses apportées dans un écoquartier.

Enfin, à n’en pas douter, un écoquartier constitue une véritable bouffée d’oxygène. Le végétal s’installe dans les moindres recoins et les espaces verts sont mis à l’honneur. Petits jardins, parcs, potagers, terrasses végétales, plans d’eau, etc., sont au programme.

Labellisation de l’écoquartier

Le référentiel de l’écoquartier, mis à jour en 2020, est structuré autour de 4 dimensions, 20 engagements et 55 notions thématiques. Autant dire que chaque projet est ambitieux, innovant, durable et solidaire.

La labellisation d’un écoquartier résulte d’un processus en 4 étapes, long et complexe à mettre en œuvre. Du label 1 au label 4, chaque niveau de labellisation traduit une étape de développement de l’écoquartier :

  • Label écoquartier étape 1 (durée de 2 ans renouvelable) : cette étape est renforcée depuis juin 2020 et permet de ne sélectionner que les meilleurs dossiers, en adéquation avec les collectivités territoriales, elle signifie que l’écoquartier est en projet avec signature d’une charte
  • Label écoquartier étape 2 : l’écoquartier est en chantier, les points forts sont identifiés et les points faibles sont soulignés, des propositions d’amélioration sont faites par la commission écoquartier régionale
  • Label écoquartier étape 3 : l’écoquartier est livré ou sur le point de l’être, le label peut être attribué après avis de la commission régionale, ou ajourné avec proposition de mesures d’accompagnement
  • Label écoquartier étape 4 : l’écoquartier est validé, 3 ans minimum après l’étape 3, sur décision de la commission nationale écoquartier, ce dernier label atteste non seulement du respect des engagements pris, mais également de la satisfaction des usagers (habitants et gestionnaires)

Les labels sont accordés par un réseau d’experts, sur dossier en phase de création et sur site après le lancement du chantier.

Exemples concrets d’écoquartiers

Sans citer tous les écoquartiers existants, nous en avons choisi trois parmi d’autres à vous présenter. Ils ont remodelé le paysage urbain en place et redynamisé des zones délaissées ou en déclin.

En région parisienne, l’écoquartier des « Bords de Seine » a donné un nouveau souffle à des zones anciennement marquées par la friche industrielle. Ils représentent aujourd’hui une source de biodiversité et un modèle de performance environnementale au cadre de vie préservé.

Dans l’ouest de l’agglomération lyonnaise, l’écoquartier de la Duchère est un succès dans le cadre du renouvellement urbain, alliant avec brio équipements publics, commerces et pôle universitaire. Un écoquartier considéré comme la capitale française de la biodiversité.

Enfin, nous vous emmenons en Outre-mer, dans l’écoquartier de la Ravine Blanche à Saint-Pierre de La Réunion. Ici, le programme de rénovation urbaine a permis de faire d’un ancien quartier défavorisé un exemple économique entre mer et centre-ville, avec près de 50 % de logements sociaux.

Investir dans un écoquartier, pour y vivre ou pour y proposer un logement en location, c’est avoir une longueur d’avance et faire le choix de l’immobilier durable. L’écoquartier est résolument tourné vers l’avenir, à la hauteur des attentes des usagers de demain.

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